Conditions concernant l’opérateur
Afin d'apprécier la qualité de l'opérateur dans les données de séries, deux astres entrent d'abord en ligne de compte : Mars et Mercure..
Ce sont les énergies caractérisées, en tout individu, par ces deux planètes, qui se considèrent, — l'énergie de Mars étant celle de la volonté et l'énergie de Mercure celle de la communication fluidique (sous toutes ses formes pour une espèce donnée, mais ici plus particulièrement sous la forme de pouvoir magique ou qualifiable comme tel).
Néanmoins il demeure évident que, dans un plasma énergétique, toutes les forces représentées par les astres autres que Mars et Mercure doivent nécessairement se considérer — en vertu des réactions réciproques.
Dans ces conditions, l'énergie volontaire de Mars pourra être modifiée depuis la nolonté (c'est-à-dire zéro) jusqu'à l'exacerbation (c'est-à-dire le maximum dans l'espèce humaine). Pareillement la communication fluidique, pourtant reconnue existante, est susceptible de modifications allant d'une spontanéité si rare qu'elle peut être unique dans le cours d'une existence, jusqu'à une fréquence si grande qu'elle paraîtra constante.
Toutefois, parmi les réactions des forces entre elles, deux énergies autres que celles représentées par Mars et Mercure doivent s'examiner à part : ce sont celles que le Soleil et la Lune effectuent.
La réaction du Soleil sur toutes les planètes composant un plasma énergétique a pour effet de renforcer ou d'atténuer la puissance (mécaniquement parlant) de la force que chaque planète représente.
La réaction identique de la Lune a pour effet d'augmenter ou de diminuer la distribution de chaque puissance préalablement établie par la réaction du Soleil.
Le dynamisme de Mars et de Mercure dépend donc du Soleil. Mais la possibilité de transformation en travail de leurs propres forces vives (toujours mécaniquement parlant) dépend de la Lune. C'est pourquoi il a été parfois dit que la Lune, en l'espèce, caractérisait, selon ses rapports avec Mercure, l'évolution de l'opérateur ; le coefficient d'évolution n'est, somme toute, qu'une manifestation des facultés d'adaptation en général chez quiconque et, par conséquent, ici, d'adaptation à la Magie en vertu des possibilités de communication fluidique.
Il convient cependant, en particulier pour Mars et pour Mercure, de retenir les modalités zodiacales de leur puissance, — le Zodiaque étant un circuit détaillé sur lequel l'énergie représentée par chaque planète varie de potentiel, d'intensité et de quantité.
Ces modalités zodiacales sont principalement les suivantes (en maxima) :
Pour Mars :
- le Scorpion maximum de potentiel actif en évolution
- le Bélier maximum de quantité passive en évolution
- le Lion maximum de potentiel actif en travail
- le Capricorne maximum de quantité passive en travail
Pour Mercure :
- les Gémeaux maximum d'intensité active en évolution
- la Vierge maximum d'intensité passive en évolution
- la Balance maximum de quantité dérivée en activité
- le Capricorne maximum de quantité dérivée en passivité
Nota. — les minima des modalités indiquées ci-dessus et la gradation comme la dégradation énergétique entre chaque minimum et chaque maximum, ou inversement, se trouvent par considérations très simples de l'une et l'autre planète sur leur circuit propre.
Degrés principaux d'aptitude magique
Mars | conjoint | à Mercure donne | l'aptitude parfaite et complète sans effort. |
— | dodectil sen. | — | l'aptitude naturelle avec peu d'effort, sans travail. |
— | sextil id. | — | des dispositions excellentes à perfectionner par le travail. |
— | quadrat id. | — | des aptitudes inquiétantes qui se manifestent par une nervosité excessive. |
— | trigone id. | — | des aptitudes remarquables et de manifestation calme. |
— | quintil id. | — | des aptitudes faibles avec intermittences de force inquiète. |
— | opposé | — | des aptitudes très bonnes mais mal équilibrées. |
— | quintil dextre | — | des aptitudes très faibles avec de rares intermittences de force. |
— | trigone id. | — | des aptitudes bonnes mais d'un exercice difficile. |
— | quadrat id. | — | des aptitudes très fortes mais désordonnées. |
— | sextil id. | — | des dispositions inégales d'un exercice faible. |
— | dodectil id. | — | des aptitudes excessivement faibles, presque nulles. |
L'arc doit se compter de Mars à Mercure.
La puissance d'aptitude va en décroissant depuis la conjonction jusqu'à l'autre conjonction, c'est-à-dire depuis le degré 0° jusqu'au degré 360° de l'écliptique (en prenant le point où se trouve Mars pour 0°).
Depuis la conjonction jusqu'à l'opposition, les aptitudes prédisposent à la fois à la Magie cérémonielle et à la Magie personnelle, mais depuis l'opposition à la Magie personnelle seulement.
Merci de votre réponse.
l'article traite des degrés d'aptitude magique et non d'attrait pour les sciences occultes que l'on pourrait lire, par exemple, dans la maison VIII du thème de nativité.
Cordialement