Gui

Viscum album

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Gui, plante parasite appartenant à la famille des loranthacées. Le gui blanc européen pousse sur différentes espèces d'arbres, les pommiers, les peupliers et, très exceptionnellement, les chênes. C'est une plante à feuillage persistant portant de petites fleurs verdâtres sans pétales et dont les fruits sont des baies blanches. Le gui d'Amérique s'épanouit sur les arbres à feuillage caduc, en particulier l'érable rouge et l'orme.

Les guis de poirier et de pommier seraient les plus efficaces, mais comme on en trouve sur de nombreux autres arbres, les recherches se poursuivent.

Le gui nain dépend entièrement de l'arbre hôte pour sa nourriture. Cette plante d'aspect rabougri est un parasite mortel pour les conifères comme les pins, les épicéas et les sapins.

Les Celtes croyaient que l'existence de gui blanc sur un chêne attestait la présence d'un dieu dans l'arbre. De nos jours, le gui sert de décoration pour les fêtes de Noël et du Nouvel An.

 

Famille : Loranthacée

Parties utilisées : feuilles et jeunes tiges

Chimiotypes : alcaloïdes, glucosides, résine, inosite, saponines...

Contre-indication : toxique à haute dose

 

Propriétés :

  1. Vasodilatateur
  2. Hypotenseur (action centrale sur le système vasomoteur, également sur artérioles et capillaires : R. Gaultier)
  3. Antispasmodique
  4. Diurétique éliminateur de l'urée (associée souvent avec la scille)
  5. Décongestif
  6. Anticancer

 

Indication :

Usage interne :

  1. Arthérosclérose
  2. Hypertension et ses troubles (vertiges, bourdonnement d'oreille...)
  3. Néphrite chronique
  4. Hémorragies congestives (ménorragies, hémoptysies, épistaxis)
  5. Crises nerveuses, épilepsie, convulsions, hystérie, danse de Saint-Guy ( médecins de l'Antiquité, Lesieur, Schulz en 1929)
  6. Migraine
  7. Albuminurie (Vachez)
  8. Asthme, coqueluche
  9. Ménopause et ses symptômes : palpitation, tachycardie, troubles circulatoires périphériques, dyspnée
  10. Prostatisme
  11. Goutte
  12. Cancers

Usage externe :

  1. Pertes blanches
  2. Algies rhumatismales, névrites, sciatique

 

Mode d'emploi :

Usage interne :

  1. Infusion : 1 ou 2 pincées de feuilles coupées pour une tasse d'eau. Bouillir et infuser 10 minutes. 2 tasses par jour, entre les repas.
  2. Macération vineuse : 30-40g de feuilles dans un litre de vin blanc. 1 verre par jour
  3. Poudre : 1 à 1.50g par jour, en cachet de 0.20g (4 à 5g comme antispasmodique)
  4. Extrait aqueux (de 0.20 à 0.40g par jour) sous forme de pilules :
    Extrait aqueux de gui 0.05g
    Poudre de réglisse q.s.p. 1 pilule

    4 à 8 pilules par jour

    Ou sous forme de potion :

    Extrait aqueux de gui 0.50g
    Sirop simple 200g

    De 4 à 8 cuillerées à soupe par jour

Usage externe :

  1. Une poignée pour un litre d'eau. bouillir ¼ d'heure. en injections dans les leucorrhées, en cataplasme dans les algies rhumatismales, névrites, sciatiques
  2. Autrefois, les cataplasmes de gui étaient employés contre les engelures et les crevasses des mains.

 

N.B. : Utilisé depuis des siècles puisque Pline et Théophraste en font déjà état, le gui a suscité de nombreux travaux et l'Ecole anthroposophique lui accorde une grande importance, notamment dans le traitement de l'état cancéreux (R. Steiner).

 

Element : Air

Divinités : Apollon, Odin, Freya, Frigg, Vénus

Correspondance planétaire : Soleil

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Posté le 21/11/2024 09:30:17