Myrrhe, mélange de gomme, de résine odorante et d'huile essentielle (3 à 8%) fournie par le balsamier, arbre épineux à feuilles caduques, à fleurs rouge-orangé et fruits pointus (5m de haut) ainsi que par divers arbres du genre Commiphora. Elle est de goût amer et âcre, et sa couleur varie du brun jaunâtre au brun rougeâtre. La résine suinte des fissures ou fentes de l'écorce de l'arbre et durcit en séchant. La myrrhe avait une valeur considérable dans l'Antiquité. Elle entre dans la composition des alcoolats de Garrus et de Fioravanti, de l'emplâtre mercuriel, des pilules de cynoglosse opiacées. Elle est encore utilisée en parfumerie, comme antiseptique pour les bains de bouche et les dentifrices ainsi que comme encens. Mêlée à du vin, elle sert de narcotique.
Famille : Burséracées
Origine : Abyssine, Arabie
Obtention de l'HE : par distillation de l'oléorésine
Densité de l'HE : 0,998 à 1,045
Pouvoir rotatoire de l'HE : -87° à -40°
Chimiotypes : pinène, limonène, cadinène, gommes polysaccharides (30 à 60%), acides, aldéhydes, résines (25 à 40%)
Divers : parfumerie
Propriétés :
- puissant expectorant
- fluidifie les "colles" pulmonaires et les dissout
- antispasmodique
- antiseptique
- balsamique
- cicatrisant
- désinfectant
Indications :
- rhumes
- toux
- asthme
- bronchite
- catarrhe
- inflammations urinaires
- maladies de peau
- sinusites
N.B. :
- N'étant pas soluble dans l'eau, celle-ci s'utilise en poudre ou en teinture plutôt qu'en infusion. On la prescrit donc principalement en usage externe ou en gargarismes.
- Ne pas utiliser pendant la grossesse. Ne jamais ingérer l'huile.
Element : Eau
Divinités : Isis, Ra, Adonis
Correspondance planétaire : Lune